- MONTE ALBÁN
- MONTE ALBÁNMONTE ALBÁNÀ deux kilomètres au sud-est de la ville actuelle d’Oaxaca, les vestiges de Monte Albán couvrent une superficie de 40 km2. Ce site a été occupé pendant deux mille cinq cents ans environ, depuis le \MONTE ALBÁN VIIIe siècle jusqu’à la conquête espagnole.La phase la plus ancienne (\MONTE ALBÁN 700-\MONTE ALBÁN 300) révèle la présence ou tout au moins une forte influence des Olmèques, dont le style marque les bas-reliefs connus sous le nom de Danseurs. Mais c’est comme centre cérémoniel et ville sacrée des Zapotèques que Monte Albán atteint son apogée aux VIe et VIIe siècles.Le sommet des collines, qui s’élèvent à 400 mètres au-dessus de la vallée, a été aplani et d’énormes travaux de terrassement ont permis de construire de vastes plates-formes autour desquelles s’élèvent les monuments: temples, jeux de paume, palais. Des stèles à inscriptions hiéroglyphiques sont associées aux édifices. En outre, les flancs des collines sont criblés de tombes souterraines, spacieuses, dont les parois sont couvertes de splendides fresques à sujets religieux et qui contiennent un riche mobilier funéraire, notamment des urnes en terre cuite ornées de personnages en relief.Cité classique typique qui rappelle par divers traits les cités mayas, Monte Albán ne semble pas avoir subi le déclin général qui a affecté les villes du plateau central et du Sud à la fin du Ier millénaire de notre ère. Mais les Mixtèques, peuple montagnard à la fois belliqueux et très doué dans le domaine des arts mineurs, ont envahi les vallées à partir du XIVe siècle. Ils se sont emparés de Monte Albán, occupant même les tombes où ils ont laissé de véritables trésors d’orfèvrerie. Au XVe siècle, les Aztèques ont annexé cette région à leur empire, mais ils ne se sont pas implantés à Monte Albán, qui n’était plus alors qu’une nécropole.Monte Albánv. précolombienne du Mexique, non loin d'Oaxaca. Fondée au VIIIe s. av. J.-C., elle fut d'abord une cité des Olmèques, puis des Zapotèques et enfin des Mixtèques.
Encyclopédie Universelle. 2012.